Humiliation à l'hôpital

Cette histoire m'est arrivée quand j'avais 25 ans, quand en skiant j'ai fait une chute durant laquelle j'ai eu les ligaments du genou arrachés.

Départ pour l'hôpital, où plié de douleur j'ai attendu mon tour dans une salle d'attente pleine (en pleines vacances d'hiver, doublé d'une grève partielle de l'équipe médicale, c'est la galère), car mon cas n'avait rien de prioritaire.

Au bout d'un moment, je ne sais pas si c'est les anti-douleur qui me permettent de penser à autre chose ou si c'est la bière du midi qui fait son effet (probablement les deux), mais j'ai tout à coup très envie de faire pipi.
Comme si elle avait lu dans mes pensées, une infirmière se dirige vers moi. Tout content je lui demande pour aller aux toilettes, elle me répond qu'il n'y a pas de problème mais que là tout de suite c'est mon tour et que le médecin m'attend pour me voir, m'enregistrer et me donner un lit et qu'elle m'y emmènera après, pour ne pas que je rate mon tour.
Je tente un petit "Mais c'est que...", mais je comprend vite que vu le stress de l'endroit, je ne suis qu'un numéro et que sa décision ne changera pas pour moi...

Bref, à peine entré dans la salle d'examen, et pendant que l'infirmière m'aide à me lever de la chaise roulante, ce qui devait arriver arriva, ma vessie s'est lâchée... Première honte pour moi, mais passablement masquée dans mon esprit par la douleur...
Le médecin, un peu surpris, me dit sur un ton très professionnel que ce n'est pas grave, pendant que l'infirmière bougonne qu'elle a d'autres choses à faire que de passer la serpillière.
Mon séjour commence bien...

Le résultat tombe, c'est les ligaments, il va falloir rester mais on ne pourra m'opérer que le lendemain. De toute manière je suis parti pour 2 semaines d'hôpital...
La même infirmière m'installe donc dans une chambre, et en me couchant je remarque une alaise comme pour les gens incontinents. Sur mon regard interrogateur, l'infirmière m'informe que c'est juste par précaution et que c'est pareil pour tout le monde. Un peu sarcastique elle me demande "Vous n'avez pas de soucis la nuit ?", et moi, au lieu de lui répondre que non, je lui ai demandé "Comment ça ?", et elle a répliqué "Vous ne faites pas pipi au lit la nuit quand même ?". Surpris, je lui répond en rigolant un peu "Non non pas de soucis !".

Et patatra, chose qui ne m'était pas arrivée depuis 15 ans : au milieu de la nuit l'infirmière de garde vient contrôler que tout va bien et je me réveil dans un lit inondé (surement un coup des calmants, je n'ai rien senti, l'alaise a fait ce qu'elle a pu...).
Voilà une seconde infirmière qui arrive pour aider sa collègue à changer le lit, puis je me rendors dans un lit sec.
Le lendemain matin, j'ai le droit à une remarque de l'infirmière de la veille : seconde honte...

Suite à ça tout se passe bien, l'opération se déroule sans problème, et alors que je commence à me réveiller je sens ma vessie à nouveau bien pleine : je sonne pour qu'on vienne m'aider... Personne... Je resonne... Personne... Je reresonne... Toujours personne... Heureusement que je n'allais pas mourir car je serais déjà mort... Mais là je suis bien vivant et bien mouillé...

Malheureusement, ça a été la goutte qui a fait déborder le vase et l'infirmière (probablement passablement surmenée) a explosée et m'a engueulé comme un gosse de 4 ans !

Résultat j'ai passé les 2 semaines suivantes dans des couches culottes pour incontinent, et la plupart du temps quand je demandais à aller aux toilettes, l'infirmière me répondait "Pour faire pipi ?" et si ma réponse était positive elle répliquait "On a pas le temps tout de suite, retenez-vous un peu, et au pire ne vous en faites pas, vous avez des protections...".

Évidement, les robes d'hôpital étant ce qu'elles sont, tous mes amis et ma famille qui sont venus me rendre visite se sont bien foutus de moi !
Même si après coup j'en rigole et même si je comprend la galère du personnel hospitalier en sous effectif, sur le moment je n'en menais pas large.


Histoire envoyée le 26/09/2011 à 15h14 - Notée 4.35 / 5

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Les commentaires

Par [visiteur] le 16/07/2010 à 15h10

Pas cool

Par [visiteur] le 24/07/2010 à 12h46

je travaillais dans un hôpital et le pire de tout c'est que ce que tu racontes est complètement vrai ...
Horrible, surtout de lire ça de l'autre coté de la blouse blanche.
La vraie honte c'est de savoir que cela se passe ainsi à l'hôpital, je suis outrée qu'on donne des couches si facilement, à ta place j'aurais porté plainte.
Parce qu'elles n'aient pas le temps de venir très rapidement (surtout dans un service d'ortho) malheureusement c'est très fréquent, je me souviens même qu'une patiente n'osait pas sonner pr uriner, elle disait "vous vous etes gentille vous m'aidez, mais y'en a qui m'engueulent parce que c'est pas l'heure!"
Y'a une heure pour pisser ?
...
Bref horrible.
Equipe soignante à se remettre VITE en question !
Je compatis.

Par [visiteur] le 24/07/2010 à 12h45

C'est une garce l'infirmiére franchement.Bon ok elle etait peut être surmener mais ca explique pas qu'elle empéche les gens d'aller pisser.Et depuis quand ils faut demander pour aller au WC d'ailleurs?
Ils sont pas bien dans les hopitaux

Par [visiteur] le 24/07/2010 à 12h45

L'infirmière est conne. Je travaille à l'hôpital, je sais ce que c'est d'être en "sous effectif" mais ce n'est pas une raison pour se comporter comme ça.

Par [visiteur] le 24/07/2010 à 12h46

pffff quel manque de professionnalisme de la part des infirmières, c'est complétement anormal leur comportement.
C'est limite une faute professionnelle.

Par [visiteur] le 24/07/2010 à 12h47

Ignoble!
Mais j'imagine qu'après quelques jours tu devais quand même être capable de te lever, donc les couches deux semaines je doute!

Par [visiteur] le 24/07/2010 à 12h47

Wow! Elle est bête cette infirmière aussi!!

Par [visiteur] le 24/07/2010 à 12h47

quelles enflures ces infirmières...je comprends qu'elles soient surmenées mais bon une personne qui ne se déplace pas facilement ne va pas non plus se retenir toute la nuit...Alors autant aider plutôt que de refaire le lit non ?

Par [visiteur] le 24/07/2010 à 12h47

Hahaha excellent. Mais je crois que c'est assez courant dans les hôpitaux car j'ai été voire une amie à l'hosto et visiblement elle avait aussi des couches, en revanche je n'ai pas demandé pourquoi, comme elle avait une jambe cassée j'ai imaginé qu'elle ne pouvait simplement pas trop se déplacer. Ca m'a surpris sur le moment mais bon à l'hopital tu ne t'attends pas a voire des gens en pleine forme et en lingerie sexy non plus...

Par [visiteur] le 24/07/2010 à 12h47

Trop conne l'infirmière.

Par [visiteur] le 24/07/2010 à 12h47

MDR ! `Exellent ! J`aurais trop la flème !

Par [visiteur] le 24/07/2010 à 12h47

Pas de pot... Sympa l'infirmière !!

Par [visiteur] le 29/07/2010 à 20h15

A franchement, c'est vraiment pas de chance.

Par [visiteur] le 11/08/2010 à 11h35

Mdrrr, mon pauvre ! et cette infirmiére ...

Par [visiteur] le 29/08/2010 à 17h07

Cette histoire m'est arrivé à l'hôpital, quand j'avais 16 ans, en plein mois d'août. Je devais me faire opérer en urgence.
Je n'ai pas eu le temps de me préparer, psychologiquement, je n'ai pas eu le temps d'y penser... me voilà à l'hosto en 24 heures. Je partage ma chambre avec un autre compagnon d'infortune.
Et là, dès que j'arrive, une infirmière me dit de me mettre à l'aise (en pyjama !). J'obtempère. Je cherche dans ma valise mon pyjama... et la voilà qui rapplique avec un nécessaire de rasage. Pas encore prêt, me fait-elle remarquer ? Ca ne fait rien, on va faire ça maintenant. Elle fait sortir mon camarade de chambre, heureusement !
Je ne m'y attendais pas, le chirurgien ne m'avait rien dit. Et me voilà en train de me déshabiller, en présence de l'infirmière. J'ai honte, je rougis... mais elle fait comme si de rien n'était. J'enlève mon t-shirt en tremblant, elle me stress... j'enlève le pantalon, les chaussettes et enfin le slip, tout cela devant elle : la honte, encore une fois ! A son ordre, je m'allonge sur ce qui va me servir de lit pendant quelques jours, et la voilà qui passe le rasoir depuis le nombril, jusqu'au milieu des cuisses, que j'ai du écarté pendant un long moment, pour qu'elle puisse passer la lame dessus et dessous.
Une fois qu'elle eut fini, elle a contemplé son travail et en était satisfaite. Partie, elle me dit que je peux aller faire un brin de toilette dans la salle de bains, histoire de débarrasser ma peau des lambris de poils qui y seraient restés.
C'est ce que je fait. Je n'ai pas pris le temps de chercher un gant de toilette dans mes affaires...Mais voilà qu'à peine entré dans la salle de bains où je prends un semblant de douche, le chirurgien, avec un groupe d'infirmiers et de soignant, entrent dans ma chambre et demande après moi. Je cogne sur la porte de la salle de bains, pour manifester ma présence... Mais il me demande d'ouvrir et de regagner mon lit.
J'obéis. Et pendant 6 à 7 mètres, je me suis promené, si l'on dire, à poils dans une chambre d'hôpital devant 5/6 personnes. Encore une honte pour moi. Surtout que mon compagnon de chambre avait, entretemps regagné son lit ! Et qu'il regardé lui aussi ! (il était bien plus jeune que moi, devant avoir le double de mon âge !)
Mais ce n'était pas fini : allongé sur le lit, le chirurgien a expliqué à son groupe, que je venais d'être rasé pour une intervention demain matin. Il m'a touché un peu partout, soulevant mes bourses et mon pénis pour montrer aux autres comment se passe le rasage et comment allait se dérouler l'intervention.
Tout nu encore, il a dessiné sur mon corps les incisions à pratiquer et la façon de faire. Et pour plus de compréhension vis-à-vis de ses élèves, le chirurgien m'a demandé de rester jambes bien écartées et bras loin du corps. J'ai par la sorte, exhibé mon anatomie pendant 10 longues minutes en sachant que mon voisin de chambre regardait lui aussi, par intermittence, honte supplémentaire !
Dans la nuit, l'infirmière de garde (une autre) est venue me réveiller pour contrôler le rasage. Dans un demi-sommeil, je lui ai dit que c'est déjà fait, que le Dr X. a constaté que c'était bien fait, mais rien n'y fut : elle a allumé ma lumière (pour ne pas déranger mon co-locataire) et a vu qu'il subsistait quelques poils ça et là. Elle retourne à son office et ramène un nécessaire de rasage et passe à l'action.
Et me voilà pour la énième fois, en moins de 24 h à poils et rempli de honte.
Quelques années plus tard, pour une autre intervention à peu près dans la même région (il s'agissait d'une hernie inguinale), j'ai également été rasé, mais je n'ai pas subi autant d'humiliation et de honte que la dernière fois !

Par [visiteur] le 29/08/2010 à 17h07

porter plainte?
mais comment l'expliquer devant l'agent de police.
nouvelle honte!!!

Par [visiteur] le 05/10/2010 à 15h38

a 23 ans j'ai été renversé par une moto:diverses fractures jambe droite etc... intervention du samu,on me découpe mes vetements y compris le calecon,on m'emmene a l'hosto je suis opéré d'urgence,après la salle de reveil,je suis dans la foulée placé en observation pour en particulier controler que je n'ai pas de sang dans les urines,une infirmiere vient recolter celles ci,elle enleve le drap qui me couvre,je suis nu et me demande d'uriner (couché ce qui est vachement pratique)elle reste et je dois le faire en live devant elle :trop la honte
pendant la nuit ils ammene un jeune garcon de 12 ans,le matin 2 aides soignantes viennent pour notre toilette,chacune s'occupe de l'un d'entre nous
et la grosse honte survient car outre le fait de se faire laver je remarque que ce jeune garcon est largement mieux doté par la nature,et que les aides soignantes se sont échangés des regards a ce sujet

Par [visiteur] le 02/11/2010 à 16h26

Pour celui qui a raconté son histoire dans les commentaires, désolé mais c'était tordant ! MDRRR !

Par [visiteur] le 02/11/2010 à 16h26

AHAHAHA C'estla plus marrante du site !

Par [visiteur] le 31/07/2011 à 18h49

Je comprend un peu le fait que l'hopital était en sous effectifs et que les infirmières était débordées, mais il est vraie que ce n'est pas une raison de te traiter comme un gamin de 4 ans. Perso, lorsque j'avais 17 ans, je m'était fait opperer au niveau du cervelet à cause d'une malformation et comble du luxe, j'ai appris plus tard dans ma chambre d'hôpital que j'avais pisser dans la salle d'operation(et oui, même avec une anesthesie générale, cela peut arriver)! Alors que avant l'operation, j'était aller au moins 5 fois au toilette! Surement à cause du médicament que l'ont ma donner avec un fond de verre d'eau. Bref, toujours est-il que j'ai échapper au couches et qu'il m'ont mis une sonde urinaire ( c'est déjà ça!) mais cela ne m'a pas enlever le gène que j'ai eut envers le chirurgien qui m'a opperé.

Par [visiteur] le 14/08/2011 à 11h03

j'ai bien rigoler !

Par samy22 [visiteur] le 26/11/2011 à 19h18

Ben écoute, pas de soucis, , c'est la nature, y a plus qu'à se faire laver le derrière.

Par kikii le 18/01/2012 à 15h56

Hé ben dit donc, si elle t’engueule l’infirmière elle n’a qu’à changer de boulot. C’est pas compliqué de changer de boulot quand on est pas content ! Je sais que c’est dur mais quand même elle abuse !
En plus c’est super d’être infirmière, c’est dur mais ça rapporte quand même. Si elle n’est pas contente qu’elle devienne SDF comme ça quand elle aura besoin d’aller à l’hosto et qu’on lui dira que ce n’est pas l’heure pour pisser elle comprendra mieux ce qu’elle a fait !
Biensur ne te vexe pas, cela ne veut pas dire que tu es un SDF et je n’ai rien non plus contre ça, c’est juste que ce sont des gens à plaindre et qui ont une vie très dure alors j’ai fait référence à eux car je suis sûr qu’ils aimeraient avoir un boulot. Mais je répète que je n’ai rien contre eux c’est juste que ça apprendrait la vie à l’infirmière et qu’ensuite elle se conduirait autrement dans son travail.
Dire que ce n’est pas l’heure de faire pipi et engueuler un malade pour cette raison... Aucune apathie cette con*e !

Par jojo [visiteur] le 20/02/2012 à 10h20

Personnellement, si l’infirmière devait me filer des couches à mettre, çà ne me générai pas du tout !
Je préfère porter des couches et pisser dedans, plutôt que de pisser au lit. En plus ils ont l'habitude, y a vraiment pas de honte à avoir.

Par dl [visiteur] le 11/08/2012 à 12h01

Perso, moi je prefere 100 fois mettre une couche que de pisser au lit... ou que de pisser tout debout au moins, ca n'en fou pas partout !

Par lplokoko [visiteur] le 29/08/2012 à 02h42

T'aurais du dire que ça t’arrive jamais et que ces à cause des médicaments surement. Enfin c'est ce que j'aurais dit vu que la dernière fois je devais être tellement petit que je ne m'en souviens pas.

Par RICHARD95000 le 01/09/2012 à 10h09

Bonjour,

Je voudrais témoigné de mon cas du à un stress généré en milieu hospitalier .
Je ne suis pas incontinent, je n'ai pas de problème de santé, je n'ai eu aucun signes , traumatisme, constipation ...
Pourtant un jour, lors d'une hospitalisation pour un problème de toux important et ayant pour conséquence une fatigue très importante, un bilan sanguin avec des gamma beaucoup trop important, on m'a réalisé plusieurs examens, biopsie pour diagnostiquer au final une sarcoïde .
Comment ai-je attrapé cela ?
Mystère, mais il semble que le stress soit un facteur de risque important ...
Les premières nuits sont difficiles dues à la toux n'a pas généré de problème .
Je réalise de multiples examens dont une exploration des poumons ( endoscopie ) qui s'est très mal passée, causant une de saturation en oxygène et une perte de connaissance ...
Déjà très tendu, lorsqu'il le médecin à essayé de faire un lavage, la panique s'est emparée de moi, provoquant littéralement un étouffement, je me débâtais car j'étais en train véritablement de suffoquer puis je suis tombés inconscient pendant plusieurs minutes .
Le corps médical a eu un peu peur, des renforts ont été demandé, j'avais beaucoup de mal a reprendre mes esprits .
Lors de cette épreuve, j'ai malheureusement eu une légère perte, mais parfaitement visible sur le pyjama . je n'ai pas eu conscience de cet état, après le reste est un peu flou, puisque je me retrouve perfusé, sous O2 et scooper sous surveillance dans ma chambre avec un autre pyjama .
Lors de cette hospitalisation je n'avais pas vraiment prévu d'être hospitalisé pour plusieurs jour, je vis seul et personne ne pouvais me ramener des affaires, la franchement et c'est bien dommage on ne trouve pas de magasin capable de vous vendre le minimum de toilette, sous-vêtement, tee shirt , pantoufle ...
timidement j'explique à l'infirmière cette situation qui me dit, je ne sais vous aider, au plus je peux vous donner un filet qui sert de maintien de protection et un pyjama .
Le filet ... beauf, cela m'a pas vraiment apporter quelque chose ... je reste nu sous le pyjama, et franchement c'est loin d'être confortable, au moins en ce qui me concerne ...
Sauf erreur de ma part, avant on trouvait un boutique avec un minimum , cela manque ! je pense que je ne suis pas le seul à penser cela !
Le lendemain quand je me réveille , la encore avec une petite perte, rien de bien important mais suffisamment pour que cela se remarque .
Cela est manifestement du à cause des médicaments ...
je quitte le pyjama et je mets un pantalon de sport, je mets le pyjama dans la salle de bain, et j'explique à l'aide soignante que je me suis mouillé à la douche, mais bon je pense qu'elle a compris, sans néanmoins me juger ou encore me mettre mal à l'aise .
Lorsque qu'il ont refait le lit, il mettront une alèze , c'est de cela que je comprendrais que l'aide soignante avait compris que j'avais eu un accident .
Lorsque le médecin est passé pour sa visite, il m'a expliqué qu'il allait refaire l'examen, et la je me suis remis en stress, provoquant une tachycardie, j'étais en sueurs, avec une nouvelle perte ...
C'est après cette situation que le médecin m'indique qu'il fera une biopsie sous anesthésie générale .
J'ai changé de pyjama sans rien dire, mais la encore je pense que l'on avait compris ...
Que m'arrivait-il ?
Le lendemain on vient me chercher pour l'anesthésie, bien sur a jeun ..., juste les perfusions j'ai lors de cette intervention semble-t-il eu de nouveau une perte, du moins c'est que le médecin m'a dit après .
A mon réveil, je ne me suis aperçu de rien, et notamment que je j'avais une couche
C'est au moment ou l'aide soignante et l’infirmière sont venus pour mes médicaments, la tension et refaire le lit que la honte s'est emparée de moi ... l'aide soignante avait avec elle une couche dans la main et j'ai découvert lorsque le drap était enlevé, que l'on m'avait mis une couche ... qui d'ailleurs était un peu mouillée enfin cela ne pouvait véritablement se voir avec les capteurs de couleur, moi franchement je n'ai rien sentit .
J'étais gène, j'avais la honte ... quelque chose que l'on mets aux bébés ou aux personnes âgées ... c'est franchement une situation difficile que je conseille à personne !
Que m'arrive-t-il ?
je ne savais ou me mettre ... je bafouillais, je suis devenu tout rouge ... avec une gène sans pareil
L’infirmière voyant ma détresse, m'a expliquée que ce n'étais pas grave, cela arrivait de temps en temps, il ne fallait pas en faire un drame, ce n'était que momentané .
c'est une hospitalisation qui me stress ... et provoque en moi des réactions que je ne peux pas contrôlées .
Maintenant cela ne m'étais pas imposé et que si cela me gênait je pouvais l'enlevé quand je voulais, au pire on pouvait également me mettre une poche si je voulais ...
cela dit cette protection était mise pour m'aider et éviter des soucis, et aussi une forme de honte ...
Cette présentation et justification était très professionnelle ... elle aurait pu être plus direct et donc blessante ... humiliante !
Elle avait réussit à dédramatiser une situation humiliante , en une situation alternative pour résoudre un problème temporaire , je me sentais moins coupable ... mais quand même , j'avais honte ...
L'aide soignante avait posée la couche sur la table de nuit, et après avoir refait le lit me dit :
voulez-vous que je vous aide à changer votre protection, ou voulez-vous le faire tout seul ?
l'infirmière comme l'aide soignante n’ont jamais parlé de couche mais de protection ...
vous pouvez aussi ne plus en mettre, mais comme vous avez dit que vous n'aviez plu de sous-vêtement , cela reste une alternative ... ne vous inquiétez pas vous n'êtes pas le seul a qui ça arrive, vous n'êtes pas incontinences mais visiblement stressé et les médicaments visiblement cause des réactions incontrôlées ...
Et puis, franchement elle était anatomique, elle ressemblait vraiment à un slip sinon un peu plus épais ... cette honte s'est finalement estompée ...
de nouveau , cette aide soignante a été très adroite pour me faire accepter le port d'une couche sans me mettre la honte, sans me juger, simplement et de façon très professionnelle !
Toutefois j'ai préfère me changer tout seul ... car être nu dans un pyjama c'est pas pour moi ! car être changer comme un bébé cela me mettais mal a l'aise
C'est après que j'ai été curieux de savoir pourquoi ...
visiblement cela arrive très souvent et même pour des pathologie bénignes ...
Quand je vois certains post, moi j'ai bénéficié d'une approche , d'un soutien physiologique et d'une façon professionnelle de rendre une situation particulièrement désagréable en quelque chose de nettement plus acceptable ...
Quand je vois certains à qui on leur impose une couche sans prendre le tact d'expliquer , sans retenu, avec l'humiliation au final ... je peux dire que moi ça na pas été du tout la même chose !
J'avoue à retardement que le change était discret et confortable ( et vrai, c'était comme un slip un peu plus épais ... ) , parfaitement anatomique et qu'au bout d'un moment, je ne pensais même plus à celle-ci ! j'ai eu même une sensation de plaisir ...
Que m'arrive-t-il ? pertes .... et souhait de porter des couches ...
La , ça déraille chez moi ...
le médecin est venu lors de sa visite journalière avec son staff, il m'a expliqué , très professionnellement que je n'avais pas des problèmes mais que j'avais eu des pertes , sans parlé jamais parlé d'incontinence, que c'était une réaction de stress et peut-être également du, aux médicaments ...
Il m'a parlé de énurésie mono symptomatique passagère sans gravité
Pour simplifier, une perte hors contrôle sur des situations très exceptionnelles isolée dans le temps ...
Que cela pourrait durée quelques jours ou bien être un bien mauvais souvenir sans que cela se traduire par une situation permanente, il a ajouté que ma peur ou mon stress était vraisemblablement la raison de cet état .
On vous a mis une protection ( il n'a jamais parlé de couche ! ) , mais que si je le souhaitais je pouvais l' enlevée, cela dit le risque d'avoir de nouveau ces soucis, au moins le temps de l'hospitalisation, étaient tout à fait possible et que cette protection était la pour m'éviter une forme de honte ...
Concrètement cela était fait pour m'aider , il m'a signalé que je n'étais le seul a qui cela arrivait fréquemment et qu'il ne fallait pas que je me pose trop de questions ...
Le médecin ou l’infirmière ou encore l'aide soignante l'ont expliqué sans me culpabiliser bien au contraire toujours dans le respect et avec le choix ...
La nuit s'est pas très bien passé, je n'ai pas eu de perte.
J'avoue avec le recul que j'ai aimé porté une couche ...
Le lendemain, l'aide soignante venant refaire le lit, me dit ah vous n'avez pas eu de problème cette nuit ...
Vous voyez c'était vraiment passager ...
Vous n'avez je pense plus besoin de protection , de plus votre sortie est programmée pour la fin de la semaine si tout va bien.
La, bizarrerie du cerveau ...
J'ai dis non ... euh j'ai justifié ce refus par le fait, que je n'avais plus de sous-vêtement et porter une couche ( la c'est moi qui est parlé de couche ) ne me gène pas ça ressemble à un slip , je ne supporte pas être nu sous un pyjamas .
En plus la nuit, je quittais le pantalon pour n'avoir que le change sous le drap, et franchement vous croyez ou non, j'ai passé 3 nuits, avec un grand sommeil sans soucis, sans perte, et avec du plaisir la journée ou lorsque je m'endormais ...
On m'a donné selon l'aide soignante, exceptionnellement des protections, un modèle plus léger, très discret et très confortable .
Le jour de la sortie j'ai gardé le change invoquant que je n'avais plus de sous-vêtement ...
J'ai remercié le médecin et l’infirmière de leur compréhension et de la façon qu'il m'avait traité ...
j'ai quitté la couche chez moi, et puis l'histoire se termine ... pour plusieurs année ... avec par moment la volonté de renouvelle ce plaisir ( ou vas-t-on ? je comprends que certaines personnes sont obligés de porter des changes , et qu'il donnerait tout pour ne pas en être dépendant ... et moi j'ai envie de porter des couches, ça déconne vraiment ... )
quelques années plus tard, j'ai été hospitalisé, et j’ai eu l'envie très forte de porter des couches, en voyant le chariot des aides soignantes ... qui contenait serviettes, pyjamas et couches ...
J'ai inventé un moment un gros mensonges, disant que je n'avais plus de sous-vêtement ( ce qui n'étais pas du tout le cas ) ... sans jamais prononcer une demande de couche ou de protection ... même allé jusqu’à dire que avec le perfusions je mettais du temps pour aller aux toilettes ... que je risquais d'avoir un accident dans le lit ... mais rien ... pas de protection ...
La douche était dans une pièce ou les aides soignantes stockées les pyjamas, couches, serviettes etc. ...
Je le voyais , j'avais très envie mais trop peur de me faire voir ...
Un jour, j'ai réussi à prendre un change , et je l'ai mis la nuit, j'ai vraiment aimé, mais au matin j'ai eu la peur , quand cela a faillis être vu , et la tellement honteux, mon plaisir fut immédiatement stoppé !
la suite peut-être sur une autre hospitalisation ...


RC

Par Adrian le 20/06/2013 à 12h59

Personnellement, cela ne me gênerai pas de porter des couches à l' hôpital.Je suis incontinent d' urine et je suis obligé d' en porter en permanence, suite à une paresse du sphincter urinaire. Cela m' arrive de me mouiller dans la journée mais je porte une culotte plastique à pressions par dessus afin d' éviter le fuites. On s' habitue sans problème. Par contre je dois me changer au moins deux fois dans la journée. La nuit, un change complet Tena assure les 8heures de sommeil.

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